Lors de la création d’une société, il est demandé aux futurs entrepreneurs de faire un business plan. Cet exercice de style, qui demande de prévoir son marché, son niveau de chiffre d’affaires et les coûts engendrés par l’activité peut paraître quelque peu utopique surtout dans le contexte économique dans lequel il va falloir naviguer.
La plupart des nouveaux entrepreneurs sont mal préparés, au-delà de la connaissance d’un environnement qu’il va falloir découvrir, aux sollicitations administratives. Celles-ci relativement maîtrisables tant qu’il n’y a pas de salariés dans l’entreprise demandera une rigueur extrême lorsqu’il faudra faire front aux divers organismes sociaux.
Il faut apprendre à classer ses factures, gérer ses règlements, anticiper les échéances. Dans un premier l’utilisation d’un tableur sera d’un grand secours pour visualiser un tableau de trésorerie même sommaire, une liste clientèle avec les factures à émettre.
Un bon classement des documents reçus et envoyés est un préliminaire. L’idéal mais je l’ai rarement vu malheureusement c’est la capacité à anticiper et donc faire un budget susceptible d’être comparé au réalisé avec une analyse même rapide des écarts. Deux avantages, on identifie les problèmes dans la facturation et les encaissements et l’on peut juguler des dépenses excessivement au niveau des frais généraux sans attendre la fin de l’année pour s’apercevoir que les indicateurs sont au rouge.
Un minimum, c’est de faire au moins tous les trimestres un point mort pour s’assurer que le chiffre d’affaires est capable d’absorber les frais fixes.
Ceci peut sembler élémentaire mais la pratique n’est pas aussi courante que l’on pourrait le supposer.